23.6.10

Saburo Teshigawara

photo: Emmanuel Valette

Un coup de coeur. Non, un choc de coeur. 
Hier soir, à l'occasion du Festival de Marseille, j'ai vu un spectacle de danse de Saburo Teshigawara, Obsession.
Je ne suis pas hyper calée en matière de danse contemporaine et je ne connaissais pas ce chorégraphe. J'ai été littéralement hypnotisée. Quand la puissance est là, elle transcende tout.
Un duo.
Un décor épuré et symétrique.
Quelques chaises, une table.
Des ampoules qui descendent très bas du plafond.
Une violoniste.

Je ne me lancerais pas dans une analyse détaillée de la pièce mais j'ai été surprise, touchée, foudroyée. 
Par la danseuse.
Par le danseur.
Je dirai que c'est une performance physique inouïe dont on ne sent pas la difficulté - mais pas que-, avec surtout une sensibilité extrême.  

J'étais au deuxième rang, et on n'entendait pas le glissement de leur pas, ni leur respiration. C'est anecdotique, mais ça m'a marqué. 
J'ai envie de dire qu'il y avait dans cette pièce, les sens et le sens. La  sensibilité du coeur, la fragilité de l'âme, la force du corps. Sans prétention, avec justesse et sincérité. 
Mais d'une p***** de force.
Des corps en mouvement, sans interruption, des corps qui ne sont pas blasés de danser, généreux, libres, passionnés... (et ce qu'ils font avec leur corps est au delà de toute imagination).


Mon premier choc en matière de danse contemporaine avait été Kim Itoh. Un japonais, déjà.  Japon, déjà, toujours et encore.

5 commentaires:

Mabes a dit…

je dirais tout pareil, voir de la danse et laisser juste être là...

Marion a dit…

Ah ! Je voulais y aller, à te lire, je me dit que j'aurai du. Zut !

Marion a dit…

oui même mer, même ville. même quartier peut être ?

Marion a dit…

ah moi bd chave !

Anonyme a dit…

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